Et voilà le moment tant attendu, celui où je sais qu'il faudra faire comme un bilan. Deux mois que j'angoisse car je n'arriverai jamais à vous pondre un billet digne d'une vraie mère émerveillée (genre : "Tu es si grand mon amour et si petit encore. Je ne t'ai pas vu grandir. Tu sais m'émerveiller chaque jour. Tes yeux sont un puits de bonheur et jamais je ne ma lasserai d'être à tes cotés. Je t'aime mon trésor.")
Tous ce qui me venait à l'esprit c'est des trucs du genre : Tu nous a mis à rude épreuve. Nous avons du chaque jour nous surpasser pour rester calme avec toi. Heureusement que ta soeur est patiente car nous n'avons plus le loisir de jouer tranquillement avec elle. Tu nous a fais découvrir à quel point un hiver peut être long et difficile avec toutes tes maladies. Nous nous remettons avec peine de cette première année éprouvante. C'est si difficile de t'aimer quand ton seul mode de communication est de nous hurler dans les oreilles. Comment apprécier tes sourires quand ils suivent 1h de crise à pleins poumons ? Même si j'avais essayé de le formuler au mieux, vous auriez compris. Bref, je redoutais ce 17 avril...
... et puis finalement les maladies d'hiver s'en sont en allées au cours du mois de février.
... et puis tu as commencé à faire des gestes pour désigner ce que tu voulais ou ne voulais pas AVANT de hurler comme un sauvage.
... et puis tu t'es mis à te déplacer à 4 pattes sans râler.
... et puis tu remanges de tout et avec bonheur.
... et puis te mets même à parler pour dire Ava (Au revoir) en secouant la main à bon escient.
... Tu redoubles de sourires.
... Tu fais des câlins à tes peluches pour nous faire fondre.
... Tu esquisses tes premiers pas.
... Tu joues de longs moments seul dans la chambre de Lucile.
... Tu apprends à donner et à ne plus tout jeter.
Bref, nous reprenons peu à peu pied pour profiter de ta petite personne.
... Et alors les crises "roulé par terre" que tu nous fais et la montagne de jouets en vrac dans tout l'appart' que tu génères derrière toi peuvent alors passer sereinement.
(Oh j'avoue ! Des soirs comme hier, tu sais à nouveau me pousser dans mes retranchement, me voler mes dernières miettes d'énergie et me faire aboyer sur toute la famille,... mais dans l'ensemble je crois que je t'aime à nouveau. Bon anniversaire mon petit bout.)
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