Lilypie de 6 à 18 Ticker

lundi 30 juin 2008

C'est à quel age qu'on est sensé se retourner ?

Parce que moi...


... quand je m'énerve...


... je penche dangereusement !


Mais pour la tranquillité de mes parents sur la table à langer, je ne me retourne pas encore !

jeudi 19 juin 2008

C'est l'été



On passe aux bodies manches courtes et à la taille "3 mois"


lundi 16 juin 2008

2 mois

Et voilà, j'ai deux mois.

Pour ce mois-niversaire, Mariette a pris rendez-vous chez un pédiatre et pas chez le médecin généraliste (une vague envie de savoir "comment ça va bien" et pas seulement "si tout va bien")

Un vaccin prévu ! Après un petit coup d'œil au carnet de santé, il devrait y en avoir deux mais on n'a pas l'ordonnance. on verra bien sur place !

Une pédiatre sympa (conseillée par Bruno Ménager alors forcement !) située à Caluire. Un peu loin mais pas suffisamment pour que j'ai le temps de m'endormir dans la voiture.

Sur la tonne de questions concernant les coliques que Mariette a préparé sur son bout de papier depuis un mois, y'en presque plus aucune d'actualité (puisque je suis depuis quelques jours un bébé adorable !) Mais elle nous confirme à posteriori que c'est pas grave de dormir dans le cosy toute la journée. Que si je prends l'habitude de me faire bercer pour m'endormir c'est pas bien grave : je prendrai l'habitude de me bercer tout seul en grandissant. Que les coliques passent effectivement toute seules. Qu'il existe bien deux-trois médicaments pour calmer un peu les gargouillis dans le ventre ou les brulures dues aux régurgitations mais rien de miraculeux. Que ce n'est pas lié à un rôt mal fait. Qu'on peut me laisser pleurer aussi tout seul, c'est pas ça qui me fera devenir un assassin ou un politicien véreux plus tard.

Je me déshabille. Je passe sur la balance, sous la toise, dans le mètre ruban et entre les bras expertes de la pédiatre. Verdict.
Poids : 5 kg 090
Taille : 54 cm
Périmètre crânien : 39 cm

(On n'était plutôt bons avec nos mesures faites-maison !)

On me félicite d'avoir trouvé mon pouce. (Vous inquiétez pas, j'en suis le premier soulagé !)

Mon hémangiome derrière la tête n'a rien d'alarmant. (Ça apparait dès la naissance ou au cours des deux premiers mois. Ça peut s'agrandir encore jusqu'à 6 mois, puis ça se résorbe progressivement pour disparaitre complètement (ou pas) vers 6 ans.)

Pour mes testicules qui deviennent tout blancs et durs, ce serait tout simplement du à un courant d'air ou au froid mais par contre mes deux bourses de taille différente c'est pas normal. On me diagnostique un testicule hydrocèle. Pour ça, la pédiatre m'éclaire la bourse par en dessous avec sa loupiote et par un jeu d'ombre chinoise, on voit bien que tout autour c'est du liquide et que le testicule, lui, est normal ! Là, pareil que pour l'hémangiome, on attend que ça se résorbe tout seul d'ici mes 5 ans.

Pour les pipis lors des changes, il parait que ça passe au bout d'un moment. Et sinon, oui, oui, j'ai déjà de belles érections. Faut dire que les fesses à l'air c'est le pied !

Bon, aller, hop, trêve de discussion, y'a des vaccins à faire. La pédiatre à un "Prevenar" d'avance dans son frigo donc j'aurais bien deux injections : une d'"Infanrix Hexa" contre la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite, la Coqueluche, l'Hémophilie Hib et l'Hépatite B. Le deuxième, le "Prevenar", c'est contre les Pneumopathie à pneumocoque.
J'aime vraiment pas ça, les vaccins ! Même au sein, je me raidi complètement et ne reprend à téter qu'après des gros pleurs. M'enfin, c'est pas bien long donc je n'y pense déjà plus quand on me repose dans mon cosy.

Je repars avec mes ordonnances de vaccins pour la prochaine fois (Quoi ! Comment ? Mais je ne veux pas moi !!! Même si on va tester pour la première fois les patchs anti-douleur !) Mes vitamine K1 et D et mon fluor.
Maman repart avec une nouvelle ordonnance de Fer et de Calcium ainsi qu'avec une prescription de location de tire-lait pour 3 mois.

... et rendez-vous est pris pour le mois prochain, mardi 15/07 à 14h20.


Comme quand Lucile était bébé, les séances de vaccins sont suivies d'à peine de fièvre, d'immmmmmenses siestes et d'une énooorme nuit. Nous, on adore !

Eureka !

J'ai trouvé mon pouce !


jeudi 12 juin 2008

Statistiques

Juste comme ça pour me rappeler des mesures prises hier (le poids à la PMI et les tailles à la maison) :

5 kg 000
56 cm
39 cm de périmètre crânien


lundi 9 juin 2008

En or



Ici les grands parents.

Mariette vous ment...
Est-ce pour ne pas
vous rendre jaloux ?
;((( ! ;)))

Ce week-end nous avons eu droit
à un Jonas en or.
Il a dormi longtemps et dans tous les bras disponibles.
Il a regardé tranquillement tout ce qui se passait autour de lui.
Il a été a-do-ra-ble !


S
ans doute pour fêter
son premier week-end en Bresse,
il n'y a eu que des sourires.













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samedi 7 juin 2008

Ma soeur

Ma grande sœur, elle m'aime beaucoup !









... parfois un peu trop !




...mais c'est parce que c'est ma grande soeur !


jeudi 5 juin 2008

Coliques

Ah ouais, je rigolais bien quand on me disait, dès que Lucile pleurait sans trop qu'on sache pourquoi : "C'est surement les coliques du nourrisson."
Surtout qu'on me sortait ça comme une excuse toute faite, un truc infaillible, magique... Un truc qui faisait souffrir les nouveaux-né atrocement sans qu'on sache expliquer comment ni pourquoi...
Mais en fait, Lucile, quand elle pleurait, ça venait pas d'un coup comme ça, ça la réveillait pas quand elle dormait. Elle pleurait pour des causes qu'on finissait par trouver... et donc soigner.

Mais là, force m'est de constater avec Jonas que les coliques doivent quand même bien exister et que ça doit faire rudement mal et qu'on ne peut effectivement pas y faire grand chose.

Une petite description du CHU de Rennes :
Les coliques du premier trimestre ou cris paroxystiques ou coliques idiopathiques

Cette affection débute 8 ou 15 jours après la naissance, par des cris survenant peu après le repas, durant plus ou moins longtemps. L'enfant parait souffrir du ventre, aussi parle-t-on volontiers de "coliques".

L'examen clinique est nécessaire et montre souvent un discret météorisme. Le bébé est en bonne santé, mais décrit par les parents comme "nerveux".

SPITZ avait déjà noté la conjonction de deux facteurs, la rencontre d'une mère anxieuse ("sollicitude excessive et anxieuse de mère") et d'un "bébé hyperactif" comme conditions favorables, sur le plan psychique et relationnel, de survenue des coliques du premier trimestre. L'évolution spontanée vers la guérison se fait aux alentours de trois mois.

L'examen clinique
Ce syndrome débute habituellement entre le huitième et le quinzième jour, quelquefois dès le retour de la maternité. Il est caractérisé par l'existence de cris survenant peu après le repas et qui vont durer plus ou moins longtemps, quelquefois jusqu'au repas suivant. Ils surviennent plus volontiers à la fin de l'après-midi et dans la soirée ; ils ne durent pas, en général, au-delà de la première partie de la nuit. Pendant qu'il crie l'enfant paraît souffrir du ventre et il est remarquable que les mères, presque toujours, parlent spontanément de "coliques". D'ailleurs, il existe souvent une symptomatologie à ce niveau : l'abdomen est un peu tendu, météorisé, l'émission de gaz intestinaux fréquente. Les cris sont calmés par l'alimentation mais pour une courte durée et, bientôt, les cris reprennent. Ce fait aboutit généralement à une suralimentation.

Ce nourrisson, par ailleurs, est en bonne santé, se développe normalement et même, quelquefois, prend du poids de façon excessive. Il est volontiers décrit comme "nerveux" car il est effectivement hypertonique. Ce qui est frappant et conduit au diagnostic est précisément ce contraste entre un enfant apparemment en bonne santé et l'anxiété flagrante de la mère et de l'entourage avec, parfois, une succession spectaculaire de changements intempestifs... Le plus souvent, le transit intestinal est normal ; il peut exister des épisodes de diarrhée ou de constipation modérées (mais, dans ce contexte ils inquiètent beaucoup).

Conditions de survenue
Un certain nombre de constatations ont conduit à proposer une compréhension "psychologique" de ce syndrome : d'une part, il survient entre une mère manifestement anxieuse (sollicitude "excessive et anxieuse" de SPITZ) et un nourrisson considéré comme "hypertonique" ; d'autre part, le bercement, la sucette, font disparaître les cris, de même que la séparation de la mère et de l'enfant. Ce syndrome ne serait jamais observé dans les collectivités d'enfants. Enfin, la prise en charge médico-psychologique permet souvent de voir diminuer ou disparaître les troubles du jour au lendemain sans autre intervention thérapeutique.

Il est habituel d'observer que la "colique" survient dans une relation particulière marquée par la difficulté maternelle à gérer son anxiété et son agressivité par rapport au bébé. Cependant, d'autres études n'ont pas retrouvé ces facteurs émotionnels maternels, et concluent à des difficultés transitoires du développement, somme toute banales ou à des perturbations qui s'originent chez l'enfant.

Attitude pratique
L'attitude du médecin est le premier élément thérapeutique. Le "traitement" commence vraiment quand les parents, plus ou moins désemparés, ayant en général consulté déjà plusieurs médecins, rencontrent une personne qui paraît bien connaître la symptomatologie de leur enfant et montre de la disponibilité. La deuxième étape consiste à rassurer les parents sur l'absence de maladie grave, ce qu'ils redoutent toujours si on leur permet de l'exprimer (hernie, occlusion, malformation, intolérance, etc...). Cela suppose une bonne connaissance du syndrome, afin de n'être pas soi-même dominé par l'arrière-pensée d'une atteinte organique. Un examen clinique soigneux est évidemment indispensable.

Dans ces conditions, on peut faire une prescription modeste, comportant un produit susceptible de diminuer le météorisme intestinal, ou parfois un sédatif à faibles doses.


Zut, c'est encore une fois la relation avec la mère qui entre en jeu ! Bande de salauds, c'est trop facile !!! Non, et puis quoi encore... Remarquez, selon les sources, y'aurait plein de causes faciles : le mauvais-bouh-pas-bon lait de vache et ses protéines de lait, ou le débit trop rapide du gros biberon-pas-bien, ou l'alimentation de la vilaine-pas-belle-maman allaitante, ou la position de mise au méchant-sein-qui-coule-trop-fort,...

Finalement, je suis un peu "rassurée" : on ne sait pas grand chose sur ces coliques.

Et partout, de çi de là*, on insiste sur le fait que "ces crises sont déconcertantes pour les parents, parce qu'elles surviennent soudainement et disparaissent d'elles-mêmes" et que "les coliques du nourrisson sont presque impossibles à soulager complètement, par contre, il existe plusieurs moyens de soulager l'enfant temporairement".

Pleins de petits liens pour dédramatiser :
Sur bebe-arrive.com
Sur Parents.fr
Sur un site canadien
Sur servicevie.com
Sur web-libre.org


Un petit conseil que j'aime tout particulièrement :

Qu'est-ce que je peux faire quand je me sens à bout?

Les coliques peuvent être très dures à vivre pour les parents. Il peut être parfois exaspérant d'entendre son bébé pleurer sans arrêt. Lorsque la fatigue ou l'exaspération devient trop grande, demandez à quelqu'un de prendre la relève pour un moment.

Si personne ne peut vous aider, installez-vous dans une autre pièce pour regarder la télé ou écouter la radio. Le fait de pleurer ne fera pas mal à votre bébé. Par contre, il est important que vous preniez une pause afin d'éviter de vous énerver.

... et mention spéciale pour le coup de la machine à laver cité je-ne-sais-plus-où. :-D


* Je cherche confirmation de l'orthographe de cette expression car le correcteur orthographique bloque dessus quelque soit la manière de l'écrire.

mercredi 4 juin 2008

L'allaitement

C'était le challenge : réussir cet allaitement au moins autant que j'avais galèré pour celui de Lucile.

Pour l'instant, c'est réussi !

Du "à volonté" pour de vrai au début pour bien démarrer.
Savoir tirer son lait manuellement, ne serait-ce que pour se prouver qu'on en a !
Savoir reconnaitre IMMEDIATEMENT* un début d'engorgement pour le soigner instantanément.
Boire, boire, boire et vivre avec sa bouteille d'eau.


* Premiers symptômes :
- un sein qui picote plus que d'habitude lors des montées de lait.
- un sein douloureux en début de tétée
- l'impression d'avoir pris un coup sur le sein (douleur comme un bleu)
Puis un peu après :
- marque rouge pâle sur le sein (là où on sent la douleur comme un bleu)
- mal à la tête ou légère fièvre
- un bébé qui s'énerve sur ce sein

Remède :
- faire téter ce sein aussi souvent que possible (en début de chaque tétée, et encore un petit coup à la fin et proposer le sein pour un oui pour un non, peu importe que le bébé ait faim !)
- faire téter en "louve", en tournant le bébé pour que son menton soit orienté vers la marque rouge
- lors d'une douche, arroser le sein d'eau très chaude (aussi chaude que possible !) et tirer son lait manuellement une dizaine de secondes. On peut aussi faire tremper le sein dans un bol d'eau chaude mais il faut essayer de glisser une tétée juste après car c'est dur de tirer son lait comme ça.

mardi 3 juin 2008

Et après ?

Bon, allez, trêve de photo. Parlons aux jeunes parents perdus ici, aux futurs jeunes parents qui ne savent pas encore, aux vieux parents qui ont oublié, aux statisticiens, cliniciens, psychologues, à l'entourage, bref à tout le monde...

Le soucis d'un bébé, c'est qu'il ne sait que pleurer (en dehors de manger et faire ses besoins). Non, non, les sourires, rappelez-vous bien, c'est après... après un bon mois et demi d'état larvaire.
Et lors de ce mois... (un mois mini, notez bien. Nous on a déjà entamé le deuxième depuis quinze jours et on peut pas dire que y'ait du changement. Et pis y'en a qui vivent ça pendant trois mois... voir six pour les plus forts !)
Donc, lors de ce mois minimum, vous avez un bébé qui, quand il ne dort pas ni ne mange, pleure.
Au début, tout va bien : réflexe, vous le prenez dans vos bras, et lui, réflexe, il se sent rassuré et se calme.
Et puis vous commencez à fatiguer au bout de trois-quatre semaines : normal, vous le portez environ 85% du temps où vous êtes réveillé (soit 16h sur 24h). Du coup, en retirant 6h de sommeil, il vous reste 2h par 24h pour vous doucher, vous faire à manger et manger vos trois repas.
(Moi, je l'avoue, je fais l'économie de deux-trois douches pour, soit dormir plus longtemps, soit faire autre chose que de la "survie", genre glander sur des blogs !)
Si en plus vous avez le bonheur d'allaiter, vos seins sont sollicités 60% du temps ou vous l'avez dans les bras puisque votre bébé les réclame dès qu'il panique : ça le calme en même temps que ça le nourrit. Pratique mais vicieux !

Dieu merci, vers un mois révolu, votre petit ange commence à cerner que quand il est malheureux, ce n'est plus forcement parce qu'il à faim et donc ne recherche plus le sein en permanence. Vous vous reposez donc coté mammaire. Cooool !

Mais du coup, il commence à refuser la méthode radicale que vous aviez jusqu'à présent utilisée pour le calmer... et là commence une nouvelle période de galère.

Déjà que vous n'arrivez plus à avoir le même entrain dès qu'il pleure pour voler à son secours, il vous faut maintenant faire une sorte de master mind pour trouver pourquoi il pleure. Du coup, le temps que vous aviez gagné parce qu'il mange plus rapidement, dort plus longtemps et reste quelques instants éveillé et calme... et bien, vous le passez à éliminer les causes des pleurs et élaborer des stratégies pour les heures à venir.

Faisons l'exercice ensemble :
Votre bébé pleure.
On va le chercher et on lui propose le sein (pour manger).
Au bout de 5 minutes il lâche le sein et somnole. Vous le réveillez comme vous pouvez pour lui proposer l'autre sein des fois que le premier soit "vide". Il ne s'y intéresse pas et fait mine de se rendormir.
Vous lui faites donc faire un rôt. Avec un peu de chance il vient sans trop tarder. Sinon, il se remet à pleurer. Vous insistez donc sur le rôt qui ne vient pas, mais il pleure toujours et le rôt ne vient toujours pas.
Vous misez donc sur la couche pleine. Hop, on se lance dans un change (pendant lequel votre chérubin en profite pour régurgiter puisqu'il n'avait pas fait son rôt !).
Une fois la couche propre, votre amour pleure toujours. C'est surement qu'il a encore faim puisqu'il était gêné pas un rôt tout à l'heure. Vous lui proposez l'autre sein, donc.
Il boit un peut puis se tortille dans tous les sens en pleurant (au sein, le comble !).
Si c'est votre premier allaitement, vous culpabilisez à mort en vous disant que vous n'avez plus de lait, que votre bébé meurt de faim et qu'il s'énerve en étant pendu à un sein désespérément vide. Vous vous lancez donc dans la préparation d'un biberon, le bébé dans les bras. Au choix, votre amour boudera le biberon que vous devrez jeter en pleurant pour votre porte monnaie, ou alors il descendra en 1 minute 120ml de lait vous prouvant à tout jamais que vous êtes une mauvaise mère qui n'est pas capable d'allaiter son propre enfant.
Si vous êtes blindée, vous "pincez" de main de maître votre sein pour vous apercevoir que le lait gicle instantanément et que ce n'est plus du lait de début de tétée. C'est donc autre chose.
Vous retentez un rôt ? Un massage du ventre ? Une promenade dans les bras ?
Rien n'y fait et manifestement votre bébé cherche à téter. Vous le remettez au sein où il tête sans intérêt juste pour se calmer. Il fini par s'endormir profondément.
Vous tentez donc de le recoucher... mais il se réveille instantanément et se remet à pleurer.
Vous le reprenez et il fait un rôt sonore. Ça vous apprendra à le coucher tout de suite après la tétée !

( Pour info, ça va faire 1h30 à 2h que vous avez commencé l'aventure. )

Vous lui reproposez le sein histoire d'être bien sûre qu'il n'a plus faim.
Entre temps il se tortille encore et faire une série de pets impressionnante. Et puis, pendant que vous vous demandez s'il va falloir le rechanger, il vous régurgite le trop plein de lait qu'il a bu pour se calmer alors qu'il n'avait plus faim.
Vous êtes donc quitte pour un deuxième change (couche à priori re-remplie et body mouillé). Lors du change, votre bien-aimé se débat comme un diable (ça aide à faire le change ça !!! Merci coco ! Et vas-y, mets le pied dans la couche sale !) en pleurant toujours et vous vous rendez compte que la couche est parfaitement propre!
Vous le reprenez dans les bras pour une Xième balade dans votre appart.

Comme il ne se calme pas, vous envisagez une balade en extérieur. Le temps de préparer le sac à langer et d'enfiler un pull pour vous, vous le reposez dans son lit. Je vous laisse imaginer sa fureur : il hurle et pleure de plus belle. Vous courrez donc pour ne pas faire attendre bichounou.
Vous voici enfin prête ! Vous accourrez vers sa chambre et là, stupeur, vous vous rendez compte qu'il ne pleure plus depuis 5 minutes.
Paniquée (mort subite du nourrisson, asphyxie, crise cardiaque ?) vous déboulez dans sa chambre : il dort comme un bienheureux (si votre bébé à de l'humour, il sourit même dans son sommeil pour vous faire bisquer !).

Ah bin, oui, il pleurait d'énervement de ne pas pouvoir s'endormir ! Evident, bien sûr.

Dans le scénario idéal, vous refermez donc gentiment la porte de la chambre et pouvoir reprendre votre point de croix là où vous vous étiez arrêté.
Sinon, votre débarquement en cata l'a réveillé en vous vous lancez dans une tétée d'excuse espérant le rendormir. Mais il en profite pour remplir sa couche, et ce coup-ci pour de vrai, odeur à l'appui. Vous retournez donc à la case départ, sans toucher 20'000 F.

Notez que vous pouvez aussi avoir à habiller le bébé avant de sortir s'il fait froid... et donc à le déshabiller s'il s'est rendormi entre temps.
(Ça me rappelle que Lucile à ainsi fait des siestes, dehors, sur la terrasse à Ste Foy en plein mois de Février car elle s'endormait toute engoncée dans son énorme manteau avec bonnet et tout et tout et que pour rien au monde je n'aurais risqué de la réveiller en la déshabillant. J'avais oublié tiens !)

Et le soucis dans tout ça, c'est que vous n'avez JAMAIS tout essayé.
A l'instant "T", de quand date le dernier change ? Et la dernière tétée ? Venez-vous vraiment d'essayer TOUTES les positions pour le porter : droit, allongé dans le bras, contre vous, face au monde, à plat ventre, bercé, en chantant,... ?

Alors, comme vous voulez bien faire,... bin,... vous y passez la journée.

Il y aura toujours une hypothèse de plus, une possible solution miracle que vous allez presque trouver, vous en êtes à deux doigts, vous le sentez.



Le soir (minuit environ !), vous vous couchez en vous promettant que demain on ne vous y reprendra plus : vous ferez le strict minimum (tétée droite-gauche 2 fois 10 minutes, un change, un rôt et au lit, le tout, toutes les deux heures maxi) !
Mais le lendemain,...

... Instinct maternel quand tu nous tiens !


Surement beaucoup de fautes d'orthographe, de conjugaison, d'accords, de frappe et tout et tout, mais j'écris comme ça vient et je n'ai que 20% de temps disponible ;-p