
Mais pour la tranquillité de mes parents sur la table à langer, je ne me retourne pas encore !
_______________ L'évolution de ce petit bout d'homme
Les coliques du premier trimestre ou cris paroxystiques ou coliques idiopathiquesCette affection débute 8 ou 15 jours après la naissance, par des cris survenant peu après le repas, durant plus ou moins longtemps. L'enfant parait souffrir du ventre, aussi parle-t-on volontiers de "coliques".
L'examen clinique est nécessaire et montre souvent un discret météorisme. Le bébé est en bonne santé, mais décrit par les parents comme "nerveux".
SPITZ avait déjà noté la conjonction de deux facteurs, la rencontre d'une mère anxieuse ("sollicitude excessive et anxieuse de mère") et d'un "bébé hyperactif" comme conditions favorables, sur le plan psychique et relationnel, de survenue des coliques du premier trimestre. L'évolution spontanée vers la guérison se fait aux alentours de trois mois.
L'examen clinique
Ce syndrome débute habituellement entre le huitième et le quinzième jour, quelquefois dès le retour de la maternité. Il est caractérisé par l'existence de cris survenant peu après le repas et qui vont durer plus ou moins longtemps, quelquefois jusqu'au repas suivant. Ils surviennent plus volontiers à la fin de l'après-midi et dans la soirée ; ils ne durent pas, en général, au-delà de la première partie de la nuit. Pendant qu'il crie l'enfant paraît souffrir du ventre et il est remarquable que les mères, presque toujours, parlent spontanément de "coliques". D'ailleurs, il existe souvent une symptomatologie à ce niveau : l'abdomen est un peu tendu, météorisé, l'émission de gaz intestinaux fréquente. Les cris sont calmés par l'alimentation mais pour une courte durée et, bientôt, les cris reprennent. Ce fait aboutit généralement à une suralimentation.Ce nourrisson, par ailleurs, est en bonne santé, se développe normalement et même, quelquefois, prend du poids de façon excessive. Il est volontiers décrit comme "nerveux" car il est effectivement hypertonique. Ce qui est frappant et conduit au diagnostic est précisément ce contraste entre un enfant apparemment en bonne santé et l'anxiété flagrante de la mère et de l'entourage avec, parfois, une succession spectaculaire de changements intempestifs... Le plus souvent, le transit intestinal est normal ; il peut exister des épisodes de diarrhée ou de constipation modérées (mais, dans ce contexte ils inquiètent beaucoup).
Conditions de survenue
Un certain nombre de constatations ont conduit à proposer une compréhension "psychologique" de ce syndrome : d'une part, il survient entre une mère manifestement anxieuse (sollicitude "excessive et anxieuse" de SPITZ) et un nourrisson considéré comme "hypertonique" ; d'autre part, le bercement, la sucette, font disparaître les cris, de même que la séparation de la mère et de l'enfant. Ce syndrome ne serait jamais observé dans les collectivités d'enfants. Enfin, la prise en charge médico-psychologique permet souvent de voir diminuer ou disparaître les troubles du jour au lendemain sans autre intervention thérapeutique.Il est habituel d'observer que la "colique" survient dans une relation particulière marquée par la difficulté maternelle à gérer son anxiété et son agressivité par rapport au bébé. Cependant, d'autres études n'ont pas retrouvé ces facteurs émotionnels maternels, et concluent à des difficultés transitoires du développement, somme toute banales ou à des perturbations qui s'originent chez l'enfant.
Attitude pratique
L'attitude du médecin est le premier élément thérapeutique. Le "traitement" commence vraiment quand les parents, plus ou moins désemparés, ayant en général consulté déjà plusieurs médecins, rencontrent une personne qui paraît bien connaître la symptomatologie de leur enfant et montre de la disponibilité. La deuxième étape consiste à rassurer les parents sur l'absence de maladie grave, ce qu'ils redoutent toujours si on leur permet de l'exprimer (hernie, occlusion, malformation, intolérance, etc...). Cela suppose une bonne connaissance du syndrome, afin de n'être pas soi-même dominé par l'arrière-pensée d'une atteinte organique. Un examen clinique soigneux est évidemment indispensable.Dans ces conditions, on peut faire une prescription modeste, comportant un produit susceptible de diminuer le météorisme intestinal, ou parfois un sédatif à faibles doses.
... et mention spéciale pour le coup de la machine à laver cité je-ne-sais-plus-où. :-DQu'est-ce que je peux faire quand je me sens à bout?
Les coliques peuvent être très dures à vivre pour les parents. Il peut être parfois exaspérant d'entendre son bébé pleurer sans arrêt. Lorsque la fatigue ou l'exaspération devient trop grande, demandez à quelqu'un de prendre la relève pour un moment.
Si personne ne peut vous aider, installez-vous dans une autre pièce pour regarder la télé ou écouter la radio. Le fait de pleurer ne fera pas mal à votre bébé. Par contre, il est important que vous preniez une pause afin d'éviter de vous énerver.
Votre bébé pleure.
On va le chercher et on lui propose le sein (pour manger).
Au bout de 5 minutes il lâche le sein et somnole. Vous le réveillez comme vous pouvez pour lui proposer l'autre sein des fois que le premier soit "vide". Il ne s'y intéresse pas et fait mine de se rendormir.
Vous lui faites donc faire un rôt. Avec un peu de chance il vient sans trop tarder. Sinon, il se remet à pleurer. Vous insistez donc sur le rôt qui ne vient pas, mais il pleure toujours et le rôt ne vient toujours pas.
Vous misez donc sur la couche pleine. Hop, on se lance dans un change (pendant lequel votre chérubin en profite pour régurgiter puisqu'il n'avait pas fait son rôt !).
Une fois la couche propre, votre amour pleure toujours. C'est surement qu'il a encore faim puisqu'il était gêné pas un rôt tout à l'heure. Vous lui proposez l'autre sein, donc.
Il boit un peut puis se tortille dans tous les sens en pleurant (au sein, le comble !).
Si c'est votre premier allaitement, vous culpabilisez à mort en vous disant que vous n'avez plus de lait, que votre bébé meurt de faim et qu'il s'énerve en étant pendu à un sein désespérément vide. Vous vous lancez donc dans la préparation d'un biberon, le bébé dans les bras. Au choix, votre amour boudera le biberon que vous devrez jeter en pleurant pour votre porte monnaie, ou alors il descendra en 1 minute 120ml de lait vous prouvant à tout jamais que vous êtes une mauvaise mère qui n'est pas capable d'allaiter son propre enfant.
Si vous êtes blindée, vous "pincez" de main de maître votre sein pour vous apercevoir que le lait gicle instantanément et que ce n'est plus du lait de début de tétée. C'est donc autre chose.
Vous retentez un rôt ? Un massage du ventre ? Une promenade dans les bras ?
Rien n'y fait et manifestement votre bébé cherche à téter. Vous le remettez au sein où il tête sans intérêt juste pour se calmer. Il fini par s'endormir profondément.
Vous tentez donc de le recoucher... mais il se réveille instantanément et se remet à pleurer.
Vous le reprenez et il fait un rôt sonore. Ça vous apprendra à le coucher tout de suite après la tétée !( Pour info, ça va faire 1h30 à 2h que vous avez commencé l'aventure. )Vous lui reproposez le sein histoire d'être bien sûre qu'il n'a plus faim.
Entre temps il se tortille encore et faire une série de pets impressionnante. Et puis, pendant que vous vous demandez s'il va falloir le rechanger, il vous régurgite le trop plein de lait qu'il a bu pour se calmer alors qu'il n'avait plus faim.
Vous êtes donc quitte pour un deuxième change (couche à priori re-remplie et body mouillé). Lors du change, votre bien-aimé se débat comme un diable (ça aide à faire le change ça !!! Merci coco ! Et vas-y, mets le pied dans la couche sale !) en pleurant toujours et vous vous rendez compte que la couche est parfaitement propre!
Vous le reprenez dans les bras pour une Xième balade dans votre appart.
Comme il ne se calme pas, vous envisagez une balade en extérieur. Le temps de préparer le sac à langer et d'enfiler un pull pour vous, vous le reposez dans son lit. Je vous laisse imaginer sa fureur : il hurle et pleure de plus belle. Vous courrez donc pour ne pas faire attendre bichounou.
Vous voici enfin prête ! Vous accourrez vers sa chambre et là, stupeur, vous vous rendez compte qu'il ne pleure plus depuis 5 minutes.
Paniquée (mort subite du nourrisson, asphyxie, crise cardiaque ?) vous déboulez dans sa chambre : il dort comme un bienheureux (si votre bébé à de l'humour, il sourit même dans son sommeil pour vous faire bisquer !).
Ah bin, oui, il pleurait d'énervement de ne pas pouvoir s'endormir ! Evident, bien sûr.
Dans le scénario idéal, vous refermez donc gentiment la porte de la chambre et pouvoir reprendre votre point de croix là où vous vous étiez arrêté.
Sinon, votre débarquement en cata l'a réveillé en vous vous lancez dans une tétée d'excuse espérant le rendormir. Mais il en profite pour remplir sa couche, et ce coup-ci pour de vrai, odeur à l'appui. Vous retournez donc à la case départ, sans toucher 20'000 F.
Notez que vous pouvez aussi avoir à habiller le bébé avant de sortir s'il fait froid... et donc à le déshabiller s'il s'est rendormi entre temps.
(Ça me rappelle que Lucile à ainsi fait des siestes, dehors, sur la terrasse à Ste Foy en plein mois de Février car elle s'endormait toute engoncée dans son énorme manteau avec bonnet et tout et tout et que pour rien au monde je n'aurais risqué de la réveiller en la déshabillant. J'avais oublié tiens !)